Gouvernement du Nouveau-Brunswick

Le 5 avril 2017

FREDERICTON (GNB) – Le Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick se réjouit l’engagement du gouvernement du Nouveau-Brunswick à créer un programme qui veillera à ce que les personnes au Nouveau-Brunswick qui ont une carte assurance-maladie valide puissent recevoir le Mifegymiso gratuitement.   

Aussi connu sous le nom de RU-486, le Mifegymiso est un traitement de deux médicaments utilisé pour l’avortement médical (non chirurgical) au cours des sept premières semaines de grossesse.  Son distributeur établit le coût actuel à 300 $. Le traitement doit être prescrit par un médecin et la personne doit subir une échographie au préalable pour confirmer l’âge gestationnel et s’assurer qu’il ne s’agit pas d'une grossesse ectopique.  Avant de pouvoir prescrire ou distribuer le Mifegymiso, les médecins et pharmaciens doivent suivre un cours en ligne.

« Nous sommes heureuses que le Nouveau-Brunswick est un chef de file canadien dans la mise en œuvre de mesures pour faire en sorte que le coût ne soit pas un obstacle pour les personnes souhaitant avoir accès à un avortement médical », a déclaré Jennifer Richard, coprésidente du Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick.

Lors d’une rencontre avec le Conseil hier, le ministre de la Santé, Victor Boudreau, a confirmé que, dans le cadre du programme, les bénéficiaires n’auront pas à payer une partie du coût du médicament ou à payer le coût au complet en vue de se faire rembourser.  Le Conseil a recommandé que le gouvernement identifie et apporte les changements requis dans la couverture dans le cadre de l’élaboration du programme, notamment la couverture pour les personnes nouvellement arrivées au pays ou venant d’autres provinces et territoires qui n’auraient pas de carte d’assurance-maladie.

M. Boudreau a également confirmé que les médecins seront en mesure de prioriser l’accès à l’échographie pour les personnes cherchant à utiliser le Mifegymiso.  Les médecins pourront facturer à l’Assurance-maladie le temps de consultation consacré aux soins liés à l’administration du Mifegymiso.

« La prochaine étape consiste à s’assurer que les personnes au Nouveau-Brunswick puissent obtenir une ordonnance pour ce médicament financé par la province et se le procurer, » a précisé l’autre coprésidente du Conseil, Jody Dallaire. « Nous espérons que l’engagement ferme du gouvernement à faire sa part pour le Mifegymiso soit accessible incitera d’autres médecins et pharmaciens de la province à suivre la formation nécessaire pour prescrire et distribuer le médicament ».

Le Conseil a également recommandé au gouvernement d’améliorer l’accès à l’avortement chirurgical dans les régions.

Le Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick est un organisme consultatif public indépendant, voué à la question de l'égalité des femmes.

04-05-17 

Personne-ressource pour les médias : Beth Lyons, Directrice générale, Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick, [email protected] Tél. : 506-462-5142