Gouvernement du Nouveau-Brunswick

25 janvier 2018
FREDERICTON – Le Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick exhorte le gouvernement à considérer d’élargir la portée de sa modification proposée au sujet du congé pour violence familiale et entre partenaires intimes afin d’inclure la violence selon le genre qui survient hors du contexte de relations familiales ou intimes actuelles ou du passé. Ceci assurerait que les victimes et les survivantes de violence sexuelle commise par des connaissances ou des étrangers qualifieraient pour ce congé.

« La violence sexuelle est une des formes les plus courantes de violence selon le genre », a indiqué la coprésidente du conseil, Jewell Mitchell. « Bien que celle-ci ressemble et parfois est une composante de la violence familiale et entre partenaires intimes, c’est une sorte de violence qui est distincte et ne se produit pas toujours dans le contexte d’une relation familiale ou entre partenaires intimes. Les défis auxquels font face les survivantes de violence sexuelle, ainsi que leurs besoins, ne diminuent pas lorsque la violence est commise par un étranger ou une connaissance au lieu d’un partenaire familial ou intime actuel ou du passé. »

Le conseil a suggéré que le gouvernement considère d’adopter la même approche que l’Ontario et la Saskatchewan dans la création de leur propre congé relié à la violence. La Saskatchewan offre un congé pour violence interpersonnelle; le congé de l’Ontario est pour la violence familiale et sexuelle sans exiger que la violence sexuelle soit dans le contexte d’une relation familiale ou intime actuelle ou du passé.

« Nous félicitons le gouvernement pour son plan visant à créer un congé pour violence familiale et entre partenaires intimes, ainsi que pour son engagement envers des consultations lors de la mise en œuvre des règlements d’application, et nous les encourageons à élargir la portée de ce congé afin d’inclure d’autres formes de violence selon le genre », a indiqué la coprésidente du conseil, Jody Dallaire. « Nous sommes rendus à l’heure de rendre des comptes en ce qui concerne le manque de protection et d’appui pour les survivantes de violence sexuelle, tels que mis en évidence par le Globe and Mail dans leur reportage sur les cas non fondés ainsi que par le mouvement Moi aussi. Le gouvernement à l’opportunité de répondre directement à ceci d’une façon progressive et puissante. »

Le Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick est un organisme indépendant qui offre des conseils sur les questions relatives à l’égalité des femmes.

01-25-18

Renseignements pour les médias : Beth Lyons, directrice générale, Conseil des femmes du Nouveau-Brunswick 506-462-5142 | [email protected]